Le secteur bancaire ne cesse d’évoluer et les opérateurs dans ce domaine doivent s’adapter aux nouvelles technologies pour pouvoir s’imposer. C’est l’une des raisons pour laquelle Orange Bank veut miser sur le conseiller virtuel (chabot) de Watson pour améliorer son service client.

Que peut réaliser le chatbot de Watson ?

Un agent conversationnel, ou conseiller virtuel, est communément connu sous le nom de chatbot. Il s’agit d’un logiciel capable de dialoguer automatiquement avec ses utilisateurs via la voix ou les messageries, comme le ferait un humain. Il est conçu pour prendre en charge les questions simples et répétitives posées par vos clients et transmettre au conseiller bancaire les questions plus pointues.

Au mois de novembre, le « chatbot » développé par l’éditeur de progiciels Watson a permis de répondre à 40 % des demandes des clients d’Orange Bank. Actuellement, ce taux a atteint environ 50 %. En tout, l’assistant virtuel peut prendre en charge près de 500 types de requêtes différentes.

Au sein d’Orange banque, cet outil était essentiellement dédié au paiement mobile ainsi qu’à la mise en opposition d’une carte bancaire. Mais la banque mutuelle veut aussi lui confier la vente de ses crédits à la consommation à ses clients.

Environ 300 chargés de clientèle d’Orange banque pourront ainsi bénéficier de l’aide du Chatbot de Watson dans l’analyse, le triage et la réponse des courriels envoyés par ses clients, ce qui ne fera qu’améliorer leur expérience.

Une aubaine pour Crédit Mutuel et Generali France

De nombreuses autres institutions sont également intéressées par cette innovation technologique. C’est par exemple le cas pour Crédit Mutuel et l’assureur Generali France.

D’une part, Crédit Mutuel collabore déjà avec Watson pour permettre à ses 20 000 chargés de clientèle de maîtriser rapidement les subtilités de ses offres de crédit à la consommation et de prévoyance.

La banque mutualiste veut encore aller plus loin en donnant à ses conseillers la possibilité d’avoir une réponse rapide aux demandes qu’ils peuvent se poser. Selon la société, ceci lui permettra de gagner en productivité et d’économiser jusqu’à 60 millions d’euros.

Par ailleurs, l’assistant virtuel de Watson attire la convoitise des assureurs tels que Generali France. Cette enseigne a par exemple eu recours à cette technologie pour accélérer la recherche de clients ayant souscrit des contrats d’assurance-vie et qui n’ont pas d’héritiers pour recueillir une succession. Grâce à l’outil d’intelligence artificielle de Watson, l’assureur espère simplifier et améliorer les services qu’il propose à ses clients.

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